Si la France reconnaît cette journée depuis 40 ans (pourtant officialisée en 1977 par l’ONU) et qu’il faut s’en féliciter, je reste perplexe...
N’avez-vous pas, comme moi, le coeur serré de voir certains de nos droits supposés "acquis", ignorés, tus, « naturellement » bafoués ? de voir votre vie de femme de plus en plus mise à mal ? Surtout depuis un certain mois de mars 2020 (et je ne reviendrai pas ici sur tous les épisodes vécus, parfois glorifiants, mais souvent dévalorisants)...
Que ce 8 mars 2022 soit une journée de reconnaissance en matière de nos droits, certes !
Mais surtout qu’elle soit porteuse de signes d’actions permanentes dans la lutte contre toute forme de violence, d’humiliation ou de sexisme. Car après 40 années de « Journée de droits des femmes », et malgré un XXIème siècle qui se réclame « progressiste », nous payons encore un lourd tribut et en tant que femmes, il est de notre devoir de le rappeler. »
Maryse Guillaume
Présidente de l’URPS Infirmiers d’Occitanie