Confinement : lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales

Les conséquences du confinement peuvent engendrer une recrudescence des violences conjugales et intrafamiliales. Contre ces violences, votre intervention peut tout changer !

Dérogation au secret médical prévue par la loi du 30 juillet 2020 modifiant les dispositions de l’article 226-14 3° du Code pénal.

L’article 226-13 du code pénal n’est pas applicable dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret. En outre, il n’est pas applicable au médecin ou à tout autre professionnel de santé qui porte à la connaissance du procureur de la République une information relative à des violences exercées au sein du couple relevant de l’article 132-80 du présent code, lorsqu’il estime en conscience que ces violences mettent la vie de la victime majeure en danger immédiat et que celle-ci n’est pas en mesure de se protéger en raison de la contrainte morale résultant de l’emprise exercée par l’auteur des violences . Le médecin ou le professionnel de santé doit s’efforcer d’obtenir l’accord de la victime majeure ; en cas d’impossibilité d’obtenir cet accord, il doit l’informer du signalement fait au procureur de la République.

Un professionnel de santé peut, en conscience, porter à la connaissance du procureur de la République cette situation sans avoir préalablement obtenu le consentement de la victime mais en l’informant de sa démarche
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