[ARCHIVE] Don d’organe et de tissus : Plaisir d’offrir, joie de recevoir

Publié le Vendredi 24 mai 2019 - Mis à jour le Mardi 25 août 2020

La 19e « Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs » se tiendra le 22 juin prochain. L’occasion de rappeler, qu’il est de notre devoir à nous, IDEL, d’en parler avec nos proches, mais aussi avec nos patients.

L’URPS tient d’ailleurs à vous rappeler qu’en France, il n’y a aucun pré-requis pour être donneur : pas besoin de carte de donneur, ni d’inscription sur une liste.

Un consentement présumé qui prend racine dans le principe de solidarité à travers ce message « On est tous donneurs d’organes, et c’est bien, parce qu’on peut tous être receveurs ».

Pensons donc à évoquer la question avec nos patients et, sans juger personne, à nous informer mutuellement de nos droits. Plusieurs raisons peuvent en effet être invoquées par les partisans des deux clans. Le respect doit primer.

Un site, très bien conçu, répond à toutes les questions rattachées au don d’organe et de tissu, y compris aux questions d’éthique : dondorganes.fr

Que dit la loi sur le don d’organes et de tissus ?

EN FRANCE, IL N’EXISTE PAS DE REGISTRE DU OUI.

Au nom de la solidarité nationale, c’est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.

SI VOUS NE SOUHAITEZ PAS DONNER VOS ORGANES ET TISSUS

Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus. Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer vous-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait. Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester auprès de l’équipe médicale. Une retranscription écrite mentionnant les circonstances de l’expression de votre refus de votre vivant devra être faite par les proches ou l’équipe médicale. Elle devra être datée et signée par vos proches et par l’équipe médicale et sera conservée dans le dossier médical.

S’inscrire sur le registre national des refus : www.registrenationaldesrefus.fr